Day Trippers, by The Heads.
Définitivement, ça a bien plus de gueule que des pétoires à poil chargées sur une remorque, non ?!
Alors... rouleeeeeeez !!!
Et encore une par SpeedMetal.
Tous les 1ers samedis du mois : une virée en petit comité, à la cool, en prenant le temps pour tout. Et pour
rien.
Boulot du jour, puisque les boutiques où j'achète mon argon sont fermées : décrasser ce que je peux, à commencer par
le demi-carter gauche. Vu que ce décrassage va forcément engendrer des poussières en tous genres, je préfère le faire avant que l'embiellage ne soit démonté plutôt qu'après pour ne pas me
retrouver avec de la merde dans le bas moteur.
J'attaque avec quelques notes de meuleuse, quelques bons coups de Dremel et de l'huile de coude.
Le but est certes de donner du brillant, mais SURTOUT de nettoyer les plans de joints avec soin + minimiser autant
que possible les rayures et autres aspérités qui font suite au procédé de moulage. Plus je débarasserai le carter de ces aspérités en tout genres, et moins la boue et l'huile viendront s'y
stocker.
Je n'ai de toute façon pas l'intention d'aller plus loin dans l'étape du polissage vu que je n'ai pas le matos
approprié pour aller dans pas mal d'arêtes.
Dommage, mais le modeste kit à 3 balles de Merlin Pimpin me surprend et marche plutot bien, ce qui me permet quand
même d'avancer et de sortir un rendu potable.
A titre d'exemple, partie basse (avant) :
et après :
Au final :
Le gauche (à droite sur la tof) est prêt à être déposé chez mon gris qui va y mettre un gros coup de souflette et
contrôler/remplacer ce qui doit l'être..
Le droit et les autres pièces qui restent à décrasser attendront. Leur tour viendra normalement dès cette semaine. Avant ça, si je peux me démerder pour aller chercher mon gaz, c'est le cadre qui
deviendra la priorité du moment.
Hier, je continue la mise à nu en attaquant côté distribution :
Je retire la pignonnerie...
... les poussoirs et leurs embases...
... la pompe à huile que je n'avais encore jamais désossée : l'occasion est trop belle.
En dehors du grand torique du couvercle un peu maigre et le joint à lèvre qui a fait son temps...
... l'état des joints est correct (ils seront de toute façon tous remplacés). Seul petit truc qui ne m'a pas plu :
la présence de cette limaille dans le corps. Peut-être là depuis un bail, mais du genre à faire un jour ou l'autre des dégâts.
Suit le démontage du bac à huile. J'en profite pour refaire un taraudage propre pour la fixation inférieure, idem
sur le cadre pour la fixation du haut moteur... qui ne fixait plus grand-chose.
Je fais également sauter le circuit de freinage arrière et le faisceau électrique :
Je peux alors sortir le bas moteur du cadre, après avoir constaté que :
- pas moins de 2 vis de fixation sont aux abonnés absents à l'arrière : l'une des 4 qui fixent le support au cadre et l'une des 5 qui fixent le support au carter !
- il me faudra renforcer le support avant gauche pété sur une petite partie au niveau d'un des trous de passage de
vis.
Je n'ai plus qu'à séparer les demi-carters pour pouvoir -enfin- accéder à l'embiellage qui reste logé dans le
demi-carter gauche.
Pas de mauvaise surprise : les roulements sont propres et le fond du carter ne contient que peu de corps
potentiellement indésirables.
Ah là c'est sûr : pour une vidange complète, c'est une vidange complète !
Mes capacités s'arrêtent là : je ne dispose ni de la nécessaire presse pour désassembler embiellage + carter et
déshabiller les bielles, ni du matériel de métrologie pour procéder aux contrôles d'usage. Je filerai donc l'ensemble à qui de droit demain.
Comme je le craignais, les 2 boites où j'achète mon gaz de soudure sont fermées aujourd'hui
Le programme est donc d'aller acheter du matos pour récurer tout ce qui doit l'être, nettoyer avec amour les plans
de joint etc, et peut-être (si j'en ai le temps) faire quelques prépas en vue des soudures à venir. A suivre.
(ps : eh merde, j'ai aussi ma déclaration d'impôts à me cogner ! )
Hier, je reprends donc
le boulot, tardivement
dans l'après-midi.
Objectif d'ici lundi soir : avoir ouvert le bas moteur et mis le cadre à nu après avoir réalisé les quelques
soudures nécessaires.
Autrement dit : tout dépoiler !
Non seulement je commence un peu tard, mais en plus je me fais chier dès le départ avec la fabrication de l'outil
nécessaire pour tomber l'embrayage...
La dernière fois que j'avais eu à le démonter, j'avais emprunté l'outil en question. Peu après la matière nécessaire
à la fabrication d'un outil similaire était sur la banquette arrière de la bagnole... où elle a passé les 3/4 dernières années.
Cette fois pas le choix : je m'y colle.
Quand je dis que j'ai perdu un paquet de temps à faire cet outil extrêmement simple, c'est que j'ai fait l'erreur de
ne pas attendre que les pièces soudées aient refroidi pour les visser. Résultat : impossible de les désolidariser, même à coups de marteau, donc énervement, limite crise de nerfs
Pas le choix, j'en refais un deuxième.
Cette fois pas de blème, ça fonctionne au poil, mais j'ai malgré tout passé beaucoup trop de temps
là-dessus.
Je me fais ensuite ch*** comme d'hab pour retirer les vis et écrous de l'entrainement du vilebrequin, du pignon de
sortie de boite et de la cloche d'embrayage. Je me recoupe d'ailleurs une longueur d'acier doux suffisamment épaisse pour bloquer le primaire. Je dégage également l'entrainement du kick. A ce
stade, le primaire est démonté...
... et la boite accessible :
4 vis et hop, dégagée :
Génératrice et régulateur sont aussi démontés :
Je poursuivrais aujourd'hui dimanche avec notamment la distribution.
L'autre truc que je voulais mettre en place : un tendeur de chaine secondaire reçu des US
(Monstercraftsman).
Grosse désillusion, car entre le garde-boue arrière que j'ai placé plus en avant, et le réceptacle de batterie... je
n'ai pas la place nécessaire pour le loger...
(il sera donc à vendre très prochainement si ça intéresse quelqu'un...)
Pas impossible que je me fasse un support fixe soudé au cadre. A suivre.
Dans la série des trucs casse-couilles de cette soirée, j'ai encore eu la bonne surprise de me retrouver en panne de
gaz alors que j'étais en train d'attaquer la soudure d'oreilles sur mon sissy (pour fixer l'immat).
"Soudure poreuse > soudure foireuse car non gazeuse" (mouais, j'suis allé la chercher loin celle-là... )
Pas emmerdant pour le sissy, par contre si je ne trouve pas demain (jour férié pour certains dont je fais partie) de
boutique ouverte pour recharger, ça pourrait bien me décaler d'une semaine la dépose du cadre à l'époxy (bicoz quelques petites bricoles à y faire avant)... j'croise les doigts pour demain
matin.
Allez, il est temps d'aller se pieuter : habituel petit coup de baguette magique pour débarasser les lieux et zou,
au plumard !